Un étrange phénomène

Il y a très longtemps dans un village vivaient Éline et ses parents. Éline allait au collège chaque matin et rentrait chaque soir . Un matin en allant au collège elle marcha sur quelque chose de gluant et du jour au lendemain il y eut un phénomène étrange. Cette pâte gluante où Éline avait marché le jour d’avant venait d’envahir la cour. Une personne vint lui parler. Cette personne était un homme grand, brun, il avait l’air d’être furieux. Il lui dit qu’elle devrait trouver la cause de la propagation de cette chose . L’homme partit.

Le soir en rentrant du collège Éline se posa bien des questions : qui était cet homme ? Pourquoi cette pâte se propage-t-elle aussi rapidement ? Elle se posa mille et une questions en même temps. En arrivant chez elle, elle prit une feuille et commença à noter chaque détail important qui c’était passé entre hier et aujourd’hui. Elle écrivit pendant au moins une bonne heure si ça n’était pas plus. Au bout d’un moment elle tomba de fatigue.

Le lendemain elle se réveilla et alla au collège comme chaque jour et comme chaque personne de quatorze ans mais aujourd’hui c’était différent, comme une impression de déjà vu. Elle continua de marcher et marcha dans une flaque rose. Elle avait le pied collé dans cette matière. Elle dut enlever sa chaussure pour rentrer chez elle et changer de paire. En arrivant dans sa chambre elle trouva une feuille. Sur cette feuille il y avait plein de choses écrites sur un homme et sur la même flaque rose. Pourtant elle ne se souvenait absolument pas de ces deux journées. Pourtant c’était bien son écriture. Elle se rendit compte un peu tard qu’elle était en retard alors elle mit ses chaussures et partit à grandes enjambées jusqu’au collège. En arrivant elle eut  un retard. A la récréation elle se rendit compte que cette matière visqueuse était partout dans la cour.

La grotte

Maintenant elle se trouvait devant une grotte étrange. Elle ne voulut pas y entrer tout de suite car la nuit tombait . Éline mangea à peine, elle alla sous un arbre géant puis tomba de fatigue. Le lendemain, en se réveillant elle ne prit même pas le temps de manger quelque chose. En arrivant à l’entrée de la grotte, elle vit que dans cette grotte il y avait cette substance rose. Éline pensa que ce n’était qu’une coïncidence. Elle continua à s’enfoncer dans la grotte qui devenait de plus en plus sombre. Ça faisait au moins une ou deux heures qu’Éline marchait. D’un coup elle vit deux yeux rouges qui avaient l’air de se rapprocher de plus en plus. Éline trouva une cachette puis regarda le monstre : c’était un loup très grand avec des yeux rouge vif. Le monstre passa devant elle puis sans la voir continua son chemin, Éline chercha comment elle pouvait faire pour s’échapper, puis au bout de quelques minutes elle trouva comment faire, elle allait prendre une pierre pour la jeter et attirer la bête. Cela fonctionna Éline courut aussi vite qu’elle put. En sortant de la grotte elle s’assit par terre pour reprendre son souffle, elle mangea un peu et la nuit tombait déjà. Éline s’endormit paisiblement.

Autival

Le lendemain, elle ressentait qu’il y avait quelqu’un qui était allongé à côté d’elle. Elle ouvrit les yeux et vit la bête mais Éline n’avait pas peur car elle se souvenait d’une histoire que sa grand-mère lui racontait chaque soir avant qu’elle aille dormir. Cette histoire parlait d’un animal qui appelait Autival, dans ce conte on racontait que cet animal était extrêmement gentil et s’il s’approchait de nous par volonté ce conte racontait qu’il nous suivrait et nous défendrait. Si Éline se fiait à cette histoire cela voulait dire quelle pouvait lui faire confiance les yeux fermés. L’animal commença à se réveiller et Éline ferma les yeux. Autival se leva puis commença sentir Éline, elle n’osa pas bouger. L’animal essayait de réveiller Éline qui ne bougeait toujours pas, au bout d’une petite minute Éline fit semblant de se réveiller, elle comprit vite qu’elle devait partir. En fait, la bête voulait juste la prévenir du danger qui arrivait, c’était une énorme chose qui avait la couleur et la substance de cette pâte pour laquelle Éline était ici. Elle se leva,prit toutes ses affaires et courut le plus vite possible. Elle arriva devait un endroit qu’elle n’avait jamais vu ailleurs. Elle venait d’échapper à cette chose pour maintenant se retrouver devant quelque chose d’horrible qui la terrorisait depuis toujours.

Le grand saut

Éline se trouvait devant sa plus grande phobie le vide autour d’elle plus rien ni personne sauf Autival qui l’avait suivie. En face il y avait une falaise à un peu près trois mètres plus loin. L’animal sauta de l’autre côté sans elle puis il refit le saut jusqu’à Éline qui monta sur le dos de l’animal puis sauta de l’autre côté. De l’autre côté il y avait une fleur de couleur or qui brillait de mille feux, Éline prit la fleur puis partit.

Éline et Autival firent le retour ensemble, la nuit était déjà là. Ils s’arrêtèrent dans la grotte de l’animal pour passer la nuit. Éline fit du feu et Autival se mit près d’elle. L’animal s’était endormi alors qu’Éline pensait au lendemain, elle ne savait pas si elle allait laisser l’animal ou si elle rentrait avec. Le lendemain Éline se leva puis partit sans Autival ce qui lui brisa le cœur mais c’était mieux pour la bête. En arrivant Éline se rendit compte qu’il était temps qu’elle revienne car tout le village était envahi de le matière collante. A l’entrée du village quelqu’un s’approchait d’Éline et lui demanda si elle avait la fleur, Éline lui répondit oui mais avant de lui donner la fleur elle voulait savoir qui était  cette personne et ce qu’était cette matière gluante. La personne lui dit qu’elle s’appelait Alina, qu’elle connaissait Éline depuis qu’elle était petite et que cette pâte gluante s’appelait chewing-gum. Éline lui donna la fleur puis Alina enleva ses pétales, les transforma en poudre puis les mit dans un souffleur. Les deux filles montèrent en haut de la plus haute colline puis soufflèrent la poudre de couleur or sur le petit village: le chewing-gum fondit et la vie reprit son cours. Ce jour-là Éline pensa à tout ce qu’elle avait vécu; et si c’était un rêve ?