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Mon exaltant quotidien

HANTZBERG

 

« Quand je me lève, je marche lentement, je n’arrive pas à penser à autre chose qu’à aller déjeuner, m’habiller, partir. » Thomas

 

 

 

 

 

TOURNIER

 

 

« Le fait d’avoir un rituel quotidien me donne la sensation d’être un mort-vivant : se lever, déjeuner, se laver, s’habiller, se préparer, aller au collège, travailler, manger, retravailler, rentrer, faire ses devoirs, goûter, se laver, faire son sac, manger, dormir, recommencer. » Margaux

 

 

 

MALKOUN

« Tous les matins c’est la même chose ; je descends ma rue, je vais au collège, je rentre en cours alors que je suis encore endormi. Au début j’essaye d’écouter et vite je m’en lasse, c’est à ce moment que je perds vraiment conscience; je n’écoute plus ou très peu. Je pense à autre chose, j’oublie le temps, je m’isole pour être plus discret et ne pas me faire remarquer. Cela ne fait de mal à personne ; ça fait juste un élève de moins dans la classe. Je suis conscient de cette perte de conscience, c’est comme si je me mettais en veille. Je revis quand je fais ce que j’aime ou que je fais volontairement marcher mon cerveau.  Ce n’est pas dans chaque cours !!!!!!! » Mathieu

 

 

HERGLE

 

 

« Au collège nous déambulons dans les couloirs entre les cours, guidés par une seule pensée : aller en cours. Nous avons un emploi du temps qui nous dicte quoi faire, où le faire et quand le faire. On est obligés d’y aller, de rester assis pendant les cours, de penser au cours et pas à autre chose, de faire ce que l’on nous dit, et de rester jusqu’à la fin. » Hugo

 

 

 

 

Hors du monde

DE MUINCK

« Lorsque j’essaye de résoudre un problème, de comprendre l’énoncé et qu’un mot, une notation, une équation m’est inconnue ou que je ne comprends pas, cela m’énerve, m’exaspère. Je plonge ensuite dans un état « zombie » dans lequel je ne suis plus conscient de mon environnement mais seulement de mon crayon, ma feuille de papier, mon ordinateur et de la musique. Lorsque je trouve la solution, je ressens de la joie mais lorsque je ne la trouve pas, j’éprouve de la colère, de la haine envers cette « chose inconnue » et dans ce cas-là, il m’arrive de repousser violemment les personnes qui me dérangent. Résoudre un problème me permet de m’isoler du monde, de mes tracas quotidiens. Après être sorti de cet état secondaire, je me rends compte du temps que j’y ai passé alors qu’il me semble avoir cherché 2 minutes ! » Quentin

 

 

ROBERT

 

« Regarder la télé me permet de me distraire quand je n’ai pas le moral, de me reposer, de me couper du monde extérieur. Cette situation m’apporte du réconfort et du repos. Cela me permet de m’isoler, de faire passer le temps. Je pense devenir un sorte de mort-vivant car je ne vois pas le temps passer, je fais des gestes automatiquement. » Aglaé

 

 

 

HARTMANN

 

 

« Quand je regarde la télé je me concentre sur les images sans parler et je ne suis plus un être social. A la seconde où l’un d’entre nous appuie sur le bouton ON nous ne parlons plus entre nous, nous sommes absorbés par les images. » Théo

 

 

 

 

MARCAILLOZ

 

 

« Quand on recouvre ma tête, je perds ma personnalité. Je me sens enfermé dans une pièce tout noire sans lumière ; je me sens comme un zombie qui ne voit plus et qui ne pense plus rien. Je ne ressens plus rien. » Victor

 

 

BAUDIQUEZ

 

« Ma personnalité est modifiée par le changement d’humeur des adolescents, ce qui entraine en moi le rejet des gens que je n’apprécie pas en n’étant plus moi-même ; une personne franche. Mais ce changement de personnalité a un point positif : je peux m’évader de mon corps donc de mes problèmes pendant cet instant magique et dévastateur pour ma personnalité. En revanche ce côté de ma personnalité est bien là tout au fond de moi dans ma vie quotidienne et ne se présente pas si souvent que ça dans les conflits que la vie m’impose. » Emma

 

 

 

 

 

 

Etre un caméléon

ERARD

« Lorsque je suis dans un certain groupe, je m’efface et je n’ai plus de personnalité.  A la seconde où vous êtes allés dans ce groupe, vous êtes devenus comme ça, voilà ce dont vous ne vous rendez pas compte. On est parmi eux et quand on baisse la garde, on est comme eux ! Vous les voyez et vous espérez ne pas leur ressembler, mais vous faites partie d’eux ! » Léa

 

 

MESCHKAT

 

 

« Le simple fait d’être avec quelqu’un qui n’a pas le même caractère que moi m’influence, c’est comme si j’absorbais ses sentiments, ses émotions, ses défauts, etc… Je ne me rends pas compte que j’en oublie ma propre personnalité. Je suis très influencée par les personnes qui attirent les conflits. Mes amies me ramènent « à la vie » en me faisant remarquer que je ne suis plus moi. Ce côté de ma personnalité ne l’emporte pas sur ma vie quotidienne car j’essaye de faire attention avec qui je suis. » Elisa

 

 

 

PRUVOST

 

« Pour faire comme eux : «ils y jouent, alors moi aussi». Pour m’intégrer au groupe et éviter les conflits. Je ne suis pas consciente que je change de personnalité, car ils me sollicitent à faire comme eux sans que je m’en rende compte. Je ne me fais pas de mal mais je tue ma personnalité en la sollicitant. » Laurine

 

 

 

ESNAULT

 

« Je suis timide avec certaines personnes et à certains endroits. On me pose des questions auxquelles je ne sais pas répondre, on me propose des choses auxquelles je ne sais pas dire non, on m’emmène à des endroits qui me sont inconnus, on me demande de ne plus trop être sur mon téléphone, on me demande de faire semblant de m’amuser, on me force à sourire, on me force à manger même si je n’aime pas les plats, on m’inflige tout jusqu’à une ou deux heures du matin. Je suis fatiguée mais je ne peux pas dormir ; et quand je suis fatiguée, je perds mon humanité. » Lisa

 

 

MEYER

 

« Je me comporte différemment dans un groupe car presque tous les adolescents se comportent de cette façon, et si je ne fais pas comme eux je me sens isolée. On ne s’en rend pas compte, c’est comme ça, à partir du moment où on fait comme une personne, on devient tous pareils, nous nous ressemblons tous dans nos manières de nous comporter. » Zoé

 

 

 

LAFOND

 

« Mon comportement quand je change de personnalité me paraît simple. Je ne suis plus le même. Quand je suis avec des amis, je veux être comme eux (à part certaines personnes). J’essaie de les faire rire avec des blagues qui ne font rire que moi ou même de raconter des choses qui sont en fait ennuyeuses. QUE FAIRE dans ce cas-là ? se dit-on. Et bien c’est simple, on les laisse trouver une conversation convenable et rire quand eux s’y mettent. Mais des fois ce n’est pas si simple car c’est loin d’être marrant.  Ou encore des surnoms stupides qu’on se donne entre amis (ou ennemis mais pour ce cas-là c’est peut-être un peu trop grossier mais ça fait du bien de le dire). Jouer à des jeux stupides que nous n’arrivons pas à comprendre et qui font pouffer de rire les amis, et qui nous rendent un peu (beaucoup) honteux …Bref passons les détails. Quand on fait des choses entre amis on ne se rend plus compte de qui on est. On est tous faux quelque part en nous. » Bryan

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