Victor et la matière visqueuse
Dans un petit village appelé « MOZART », qui ne contenait pas moins de 200 habitants près des Alpes, vivait un petit garçon d’environ 13 ans. Il était le gérant d’une auberge dont l’enseigne était « MOZART AUBERGE ». Le garçon s’appelait Victor et son chien Baltazar. Il était assez petit en taille, portait une chemise à carreaux, un bermuda et une bonne grosse paire de basket à ses pieds.
Tous les matins, il faisait un petit tour dans le village avec Baltazar quand celui-ci était encore calme. Jusqu’au jour où Baltazar marcha dans une pâte collante, gluante, visqueuse et blanche. Victor essaya de la lui décoller de sa patte. Il se dit qu’il vaudrait mieux rentrer et essayer de lui enlever quand ils seraient à la maison. Sur le chemin du retour, il découvrit plein de matière gluante sur les lampadaires comme celle que Baltazar avait sous sa patte. Le lendemain matin, Victor se dit qu’il devrait consulter son grand père. Victor lui raconta tout, puis son grand père lui dit que cette matière gluante s’appelait chewing-gum d’après le fou du village. Il dit aussi que personne ne savait d ‘où cela venait et que si on n’agissait pas, le village serait englouti et qu’ensuite ce serait toute la terre.
Il retourna chez lui et consulta plusieurs livres qui traitaient de cette matière visqueuse. Certains parlaient de ce chewing-gum qui venait d’une usine appelé « FREEDENT » qui se trouvait aux environs des côtes ouest et d’autres livres disaient que c’était les trolls qui habitent les montagnes qui en collaient partout quand ils étaient énervés. Il décida qu’il faudrait agir dans les deux cas. Il fit son sac et partit le lendemain pour régler ce problème.
Le lendemain, ils marchèrent pendant une bonne partie de la journée. Vers 16h, Victor et Baltazar s’arrêtèrent pour goûter un petit biscuit. Ils se remirent en route puis il commença à faire nuit. Les deux amis parcoururent 300 mètres avant de se retrouver au pied d’un immense mur de pierre. Victor se dit qu’il serait mieux de passer la nuit au pied du mur pour le gravir le lendemain quand il fera jour. Le lendemain, Victor sortit de son sac un petit bout de ficelle d’environ dix centimètres. Il la prit dans ses mains puis il tira aux deux extrémités de la ficelle. Elle se transforma en une immense corde d’escalade. Il sortit aussi de son sac d’énormes clous qui s’enfoncèrent très facilement dans la roche. Il monta environ 500 mètres grâce à la corde et aux clous. Puis il s’arrêta à l’entrée d’une grotte. Victor monta Baltazar grâce à la corde qu’il lui avait attachée à son harnais. Ils rentrèrent dans la grotte et virent une grosse bête très peureuse. Baltazar la renifla puis la bête fit de même. La bête avait un corps mi-aigle mi-cheval et de grandes griffes qui lui donnaient un air agressif. Victor lui caressa la tête puis il se dit qu’elle pourrait les aider à gravir la falaise.Victor et Baltazar montèrent sur le dos de l’animal qui s’élança dans les airs et les trois amis survolèrent la montagne. Victor dit : – Que c’est beau !
Ils volèrent plusieurs jours puis la bête les déposa devant une immense rivière déchaînée de chewing-gum. L’animal dut les quitter car cette rivière marquait la fin de son territoire. Victor la remercia pour son aide. Victor réfléchit plusieurs minutes puis il jeta un caillou dedans pour voir quelle était sa matière. Le caillou s’enfonçait lentement puis on ne le vit plus. Sans plus tarder Victor sortit du fond de son sac un petit skatebaord. Il se dit que s’il allait assez vite, le skatebaord n’aurait pas le temps de s’enfoncer dans la rivière. Victor prit Baltazar sur ses épaules puis monta sur le skatebaord. Il prit son élan et surfa sur la matière gluante de la rivière. Ils se jetèrent à plat ventre sur le sol de l’autre rive. Les deux amis se remirent de leurs émotions puis ils reprirent leur route.
Au loin on apercevait l’entrée de l’usine mais il leur restait encore une épreuve à passer. Ils se retrouvèrent face à un immense champ de maïs. Victor se dit que cela prendrait trop de temps de le contourner. Les deux amis s’engouffrèrent dans l’immense champ de maïs qui était un labyrinthe. Ils marchèrent plusieurs heures jusqu’à ce que Baltazar trouve un chewing-gum par terre. Il le flaira et suivit sa piste. Baltazar, le nez à terre reniflait jusqu’à ce qu’ils puissent sortir de ce champ de maïs et se retrouver devant l’immense usine.
Victor poussa la porte qui s’ouvrit dans un bruit métallique sourd
L’usine était immense, les sons y résonnaient.
Il y avait des machines partout dont personne ne savait à quoi elles servaient. Mais Victor avait une petite idée de celle qu’il faudrait arrêter pour stopper la production. Ils se dirigèrent sans bruit dans la pénombre.
Il n’y avait pas beaucoup de lumière alors Victor sortit de son sac une petite lampe torche.
Il balaya toute l’usine grâce à sa lampe. Puis il vit sur un petit tapis roulant un genre d’extincteur sur lequel il était inscrit : “à n’utiliser qu’en surproduction de chewing-gum ».
Il prit une petite bouteille qui ressemblait à un extincteur,Victor appuya sur un petit bouton et sortit de la bouteille un genre de mousse bleue.
Il se souvint que Baltazar avait encore quelques bouts de chewing-gum sous sa patte que Victor n’avait pas réussi à lui décoller juste avant son départ. Il en pulvérisa dessus puis les petits bouts de chewing-gum sous la patte de Baltazar se décomposèrent.
Victor remplit son sac de pulvérisateurs puis désactiva la production de chewing-gum.
Les deux amis sortirent de l’usine, reprirent le chemin du retour.
Il traversèrent à nouveau le grand champ de maïs grâce à l’odeur que Baltazar avait réussi à retrouver.
Ils marchèrent avant de se retrouver devant la rivière de chewing-gum.
Victor sortit de son sac deux pulvérisateurs, il les scotcha entre eux puis ils en pulvérisa sur la rivière qui, sous l’effet du produit se décomposa. Victor la traversa puis il entendit un énorme bruit sourd. Il se retourna et vit une immense vague d’eau qui remplit tout le lit de la rivière. L’eau avait pris la place du chewing-gum. Baltazar aboya longtemps puis ils entendirent des battements d’ailes au dessus de leurs têtes. C’était Baltazar qui avait appelé la bête qui les avait aidés à gravir la falaise. Elle se posa à côté de Victor et Baltazar qui montèrent dessus. Ils survolèrent de superbes paysages. Jusqu’à ce qu’il arrivèrent au village des petits amis. L’animal se posa sur la grande place Victor descendit avec Baltazar. Victor la caressa longuement. La bête semblait apprécier. Puis elle reprit son envol. Victor prit ses pulvérisateurs qui étaient dans son sac à dos. Il parcourut tout le village en pulvérisant du produit sur tous les chewing-gums du petit village. Puis tous les soirs Baltazar appelait la Bête pour qu’ils aillent faire un petit vol avant de se coucher.
C’était un travail magnifique pour un résultat valorisant exceptionnel : bravo aux collègues et aux élèves engagés car vous nous…
Magnifique, vivant, voire dérangeant parfois !
Je ne suis pas un fan et encore moins un expert en mangas mais j'admire la force et la beauté…