Chroniques du Collège de Danjoutin

Mathéo

C’était fin mars, l’année dernière, à Danjoutin. J’étais chez moi et ma mère est revenue de son travail, il était environ 17h. On avait une maison qui était en travaux, et ma mère m’a dit : « je suis passée à la maison, ils ont bien travaillé, va voir. » Ce n’est pas loin, alors j’y vais en vélo. Dans la précipitation, je ne prends pas mon casque. Je pars, et j’arrive à un passage piéton. Il y avait toute une rangée de voitures, je ne pouvais pas voir s’il y avait une voiture sur la deuxième voie. Je traverse donc la route, et là une voiture arrive, dans le sens où je ne peux pas voir, et me percute. Je suis projeté au sol. Je me suis relevé, je n’avais ni mal, aucun sentiment, rien, j’étais totalement vide. Des gens sont sortis de leur voiture, ils se sont précipités vers moi, ont appelé les pompiers. Les pompiers sont arrivés vite, on n’était pas loin de la caserne. Ils m’ont emmené. J’ai vu beaucoup de verre, j’ai d’abord cru que c’étaient les fenêtres qui avaient cassé sous le choc, et en fait j’ai réalisé que j’avais explosé le pare-brise de la voiture avec mon crâne. Je suis arrivé aux urgences, et là j’ai attendu quatre heures assis sur une chaise qu’on s’occupe de moi. Entre-temps mes parents étaient arrivés. J’avais des bouts de verre plantés dans le crâne, je saignais, mais au bout de quatre heures, forcément, je n’avais plus rien, les bouts de verre étaient tombés et ça ne saignait plus ! Après on m’a fait des tests, je n’avais rien. Ils m’ont laissé rentrer. Après ça, je suis allé témoigner à l’école Anne Frank de l’importance du port du casque en vélo. Aujourd’hui je sens encore le choc de l’accident. Je n’avais pas compris ce qui s’était passé sur le coup. J’avais senti qu’une grande force m’avait percuté, mais je ne savais pas quoi. Mes parents m’ont emmené le lendemain chez le médecin qui a trouvé anormal que je me retrouve posé sur une chaise après un accident pareil ! On est allés à la clinique de la Miotte pour passer une radio, et je n’avais rien.

 

 

 

 

Ninon

C’est quand je suis partie en vacances en Normandie, en 2016, j’étais en CM2. On avait loué une maison, à la Palmyre. Pendant la semaine, le mercredi, on a pris nos vélos, on est allés sur la Côte sauvage. On y est allés pour l’après-midi. Les vagues sont très hautes là-bas, il y a beaucoup de courant. J’ai voulu me baigner, mais je suis allée trop loin : je me suis retrouvée emportée par une vague. Les vagues m’ont emportée vers le large, le courant m’empêchait de revenir, j’ai eu très peur, j’ai vu ma vie défiler devant mes yeux, j’ai pensé que j’allais mourir, je n’arrivais pas à remonter à la surface, j’ai eu vraiment très peur. Mes parents n’étaient pas dans l’eau, ils pouvaient me voir mais ne savaient pas ce qui m’arrivait. Quand j’ai réussi à remonter, je suis allée vers eux, je leur ai dit ce qui s’était passé, j’étais sous le choc, je ne voulais plus me baigner. Les jours suivants, je me suis baignée à nouveau, mais pas à cet endroit, sur des plages où les vagues sont moins grandes. Là, c’étaient des vagues de deux ou trois mètres. Il y avait d’autres gens, on n’était pas seuls, c’était une plage de sable. Un jour, j’y emmènerai peut-être mes enfants pour leur montrer comme c’est beau.

 

 

Civan T

C’était quand j’avais six ans. C’était la première fois que je suis allé en Turquie en voiture. Le jour du départ j’étais excité, content de partir. Là-bas, les maisons sont différentes, les rues, les gens aussi. On est allé à l’hôtel. J’étais super content. L’hôtel n’était pas très grand, mais on était venu pour visiter les alentours alors on ne passait pas beaucoup de temps dedans. J’étais avec mes parents et mon petit frère. On a passé une semaine là-bas. Le moment le plus marquant est notre arrivée à l’hôtel. 

 

 

 

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