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L’étrange quotidien de Léo

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Chaque matin, après m’être réveillé, je descends au salon pour prendre mon petit déjeuner. Comme d’habitude, je retrouve mon chat, zombifié par le quotidien de sa vie, en train de dormir sur le canapé.

L’emploi du temps de mon chat n’est pas très chargé : chasser, dormir, manger, chasser, dormir, manger… C’est assez étrange car je pense que mon chat ne s’en rend même pas compte. Lorsque vient l’heure de son repas, 18h30 précise, il se réveille d’un coup, et se met à miauler tellement fort que même le carnaval de Rio n’arriverait pas à rivaliser en terme de bruits.

Comme un zombie, mon chat est dépendant de la nourriture. Si le zombie n’a pas sa part quotidienne de cerveau frais, il (re)meurt. Si mon chat n’a pas sa part quotidienne de nourriture, il meurt et c’est cela qui est le plus étrange avec lui car un chat non apprivoisé n’a besoin de personne pour vivre.

L’étrange quotidien de Camille

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Il était 14h, le soleil d’été brillait dans le ciel et il faisait au moins 28°C. La météo prévoyait du beau temps et des températures élevées jusqu’à la fin du mois de septembre. Tout était calme et paisible. Rien d’inattendu n’arrivait. Jusqu’à ce qu’un jour, d’énormes nuages noirs arrivant du nord envahissent progressivement ce lieu et le plongent dans le noir. Les lampadaires qui éclairaient les rues, luttaient contre l’obscurité qui s’était installée sur le village. Mais les nuages étaient comme attirés par une maison qui ne ressemblait pas du tout à un manoir hanté. Les ombres des arbres grandissant dans la pénombre sur les murs de la maison, la température chutant d’un coup en dessous de 0°C, il commença à pleuvoir mais pas une pluie d’été ordinaire, une pluie glaciale d’hiver: tout ceci n’avait rien de normal et de logique. Quelque chose d’étrange allait se passer et j’étais prête à parier que cela avait un rapport avec cette maison.

L’étrange quotidien de Léa

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Aujourd’hui et comme chaque soirée de l’année, je mange mon repas dans ma véranda. J’ai retenu les habitudes de chacun, cela rythme mes tristes journées. Il y a une jeune fille, qui, à chaque fois, rentre chez elle à la tombée de la nuit. Mais ce soir-là, elle a laissé la porte ouverte et elle a filé chez elle. Habituellement, elle prend soin de refermer soigneusement à double tour sa maison. Mais je la vois redescendre, un sac à la main, et refermer la porte au ralenti. Et là, j’ai eu une sorte de flash. Une lumière rouge aveuglante a éclaté. Une musique effrayante a retenti. Une ombre étrange est apparue. Je crois y reconnaître, ne me prenez pas pour un fou, un mort vivant ! Mais ce n’est pas fini. Des bruits de pas lourds se font entendre, juste à côté de chez moi. J’ai pris mon courage à deux mains. J’ai couru jusqu’à la cuisine, j’ai pris un couteau bien aiguisé. J’ai marché à pas de loup jusqu’à la porte de la véranda. Mais les ombres n’étaient plus là, elles étaient entrées. Je distinguais à présent leurs visages. C’était en réalité une simple fête déguisée !

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