Catégorie : Ma poupée zombie…

Ma poupée zombie n’est certes pas terrifiante, elle est plutôt marrante mais il ne faut pas s’y fier. Elle vous charme pour avoir votre totale confiance et vous torturer par la suite. Même si ses bras sont parallèles le jour, la nuit elle s’anime pour vous massacrer un par un. Elle fait en sorte qu’on ne retrouve pas vos os car elle grignote la peau, boit le sang et s’en prend même au cerveau. Nous voyons sur une photo qu’elle s’en est pris à une pomme dont elle a grignoté un morceau mais apparemment elle n’a pas aimé et elle l’a plantée violemment et profondément. Elle a passé sa colère sur cette malheureuse pomme. Ce soir la cuisine de chez moi était dans le noir et ma poupée était en compagnie de mon chat .Heureusement que j’avais soif et que j’ai allumé la lumière car elle allait s’en prendre à mon petit chat. Quelle horreur cette poupée, j’ai envie de la mettre à la poubelle mais je ne peux pas car …..C’EST MA CREATION !!!!

J’étais blanche, je n’ai jamais commis le mal… Mais ceux qui m’habitent, eux, n’en font qu’à leur tête, quitte à me détruire à coup de dioxyde de carbone. Ils se divisent en trois grandes catégories : les dominants, les normaux, les pauvres… Les dominants apparaissent blancs comme neige alors qu’ils sont tachés de sang, pouvant faire exécuter n’importe qui n’importe quand ! Et les autres subissent leurs actions et ne peuvent rien redire. Mon cœur fait de terre, d’arbres est en train de se recouvrir d’usines. J’ai peur, je crains de disparaitre. Mon corps, rempli d’environ 7 milliards d’habitants montre à la fois la joie qui y règne mais aussi l’horreur qui pourrait y arriver. Malheureusement je ne bouge que grâce à ma gravitation autour du Soleil… Aujourd’hui, ils essayent de trouver une autre que moi capable de les accueillir pour qu’ils puissent encore et encore la tacher ! Mais je ne peux rien y faire. Ils font ce qu’ils veulent mais je peux quand même répliquer : tremblements de terre, cyclones, tsunamis, éruptions… C’est mon seul moyen de défense !

Au début elle n’était rien qu’une poupée de plâtre blanche de 50 cm, elle n’avait pas de foyer, elle gambadait dans le bois sans but, enfin presque… Elle rêvait d’être heureuse, d’avoir le cœur rempli d’émotions, et de pouvoir vivre comme elle le voudrait, sans frontière ni barrière, sans qu’elle  se fasse repérer par les humains mais cela ne pouvait pas arriver car elle était très recherchée par des scientifiques. Ils ont su qu’elle existait car, par maladresse celle-ci leur a donné quelques indices.Un jour, un chasseur et son chien passèrent dans le bois où elle était. Elle tomba nez-à-nez avec eux, le chasseur aurait pu la capturer et se recouvrir d’or mais au lieu de ça il lui demanda de ne pas avoir peur et de le suivre. Ce chasseur n’avait qu’un chien, pas de femme, pas d’enfant, mais un cœur énorme rempli d’affection. La poupée n’a eu aucun doute dès sa rencontre avec l’homme, elle savait qu’il était bon et qu’il ne lui ferait pas de mal. Elle le suivit jusqu’à ce qu’ils arrivent devant le cabanon du jeune homme. Il lui fit signe d’entrer, il vit qu’elle était triste, qu’il lui manquait quelque chose. La poupée ne savait pas parler mais savait écrire. Elle aperçut un crayon, elle écrivit au sol son rêve. Le chasseur finit par devenir son meilleur ami. Ils passèrent de bons moments ensemble. Quand arriva l’anniversaire de la poupée le chasseur lui offrit une robe. Elle était jaune, verte, orange, rouge et bleue, il y avait des roses blanches et rouges dessus. La poupée était heureuse, elle lui sauta au coup. Le lendemain ils partirent cueillir des fleurs ensemble, elle fit un bouquet de roses puis il commença à pleuvoir alors ils rentrèrent, il lui fit un bracelet et accrocha le bouquet au bout. Il peignit la poupée entièrement de peinture jaune, elle le remercia, elle était la plus heureuse du monde, son cœur était à la limite d’exploser de bonheur. Depuis elle continue son histoire d’amitié avec le chasseur qui a exaucé son rêve et l’avait protégée. En échange elle lui a promis qu’elle resterait auprès de lui jusqu’à la fin de sa vie.